Vipress | Cid
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 |  Sujet: Re: LoH #10 | MJF vs. VIPRESS  Mer 17 Mar - 18:32 | |
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The Prince and the Vipress
C'était une nouvelle soirée mondaine comme je les aime - soumettant à tous ces gueux ma richesse, mon pouvoir, mon excellence. J'ai convié à ma sauterie toutes sortes d'individus des plus enviés et charismatiques, mais également les moins recommandables de notre ère. Autant de personnalités de la haute société, des individus, des artistes tombés dans l'ignominie à l'âge adulte, possédant divers penchants sexuels, voir criminels, pour certain. Des hommes de pouvoirs, des filles de joie, des légendes de la boxe, du catch et d'autres divertissements admirés par le "bas-peuple". J'y ai même convié des journalistes à scandale, vêtus de leur long impair grotesque, moustache peignées et les cheveux gominés. Je veux des ragots ! Je veux qu'on parle de moi, car je souhaite que tous me jalousent, me détestent et m'envient. J'ai envie de rire de ces hommes et leur montrer que je suis "méchant" – je ne recherche pas l'absolution, je suis supérieur aux autres. Je veux briller dans les yeux des femmes, des hommes et des mômes qui me contemplent et me regardent derrière leurs postes minables de télévision. Je veux montrer qu'à mon jeune âge, je possède déjà tout, je suis meilleur qu'eux, meilleur que vous ! Je veux exhiber au monde que je suis l'égale des Dieux. Je ne me préoccupe même pas de l'accueil des convives, car cela reviendrai à salir mon image de toute puissance. Je laisse mes hôtes se targuer de cette tâche en me délectant de mon air supérieur. Je jouissais de faire attendre mes invités, patiemment depuis l'une de mes chambres. Bienvenue chez Maxwell le Magnifique !  DOMESTIQUE WARDLOW – Tous les invités sont là, maître Friedman ! Dois-je annoncer votre venue ? Mon domestique, un homme grand et fort mais qui n'a malheureusement pas été doté du bon sens et de l'intelligence dès sa tendre enfance. Je lui montrais mon mécontentement en lui demandant, de part de grand signe de la main, de prendre congé. - Ce qu'il faut savoir chers lecteurs, c'est qu'il est important que je montre à mon entourage que je n'en n'ai que faire des autres. Je sortirai de ma chambre lorsque je l'aurais décidé, il n'en n'est pas question autrement. Je m'éternisais dans ma chambre à l'instar de ma signature de contrat amorçant mon arrivée à la LoW. J'avais alors buzzé sur les réseaux sociaux pour montrer que je suis là sans jamais fouler le ring de ma présence. Je voulais donner envie aux fans de me voir arriver à tout moment, dans l'attente la plus insoutenable. Ce besoin d'exister au travers le regard des autres en leur montrant que je m'en fou est ma plus grande force. C'est mon personnage, ma façon d'être. PRINCE FRIEDMAN – humph... (soupir) J'étais à présent seul dans ma chambre. Terriblement seul pour ainsi dire... À tel point que les cliquetis des aiguilles de ma montre qui s'entrechoquent commencèrent réellement à m'agacer, voir m'angoisser sans réelle raison. J'eus alors le sentiment d'une étrange douleur dans la poitrine lorsque soudain, sans crier gare, je ressentis une douleur aiguë, plus forte encore, sur le dos de ma main me faisant oublier mon précédent et mystérieux supplice. Cela ne se peut ! Un serpent ? Je viens d'être mordu par un serpent ? Non je dois être en train de rêver... pensais-je. Je me relève de mon lit avec un mal de crâne. Ma vision devint trouble et brumeuse. Je me sentis d'un coup las, faible et fatigué. Mais la plus grosse douleur était plus profonde encore... Honteusement, je vous l'avoue, je me sentais seul et cette douleur était pour moi la plus violente ! Comme ci un voile s'était levé devant mes yeux. Le voile de la vérité de mon être et de mon âme ! J'ai vécu mon enfance dans un régime strict avec les valeurs dures d'un père que j'essayais, sans jamais y parvenir, de combler et d'un mère faible et peu bavarde. Le dégoût que j'ai envers elle est en réalité un masque que je portais pour cacher la honte de ne pas avoir réagi lorsque mon père l'humilié. Et ce, quotidiennement. Depuis tout petit, j'essaye d'attirer l'attention de mon mentor. J'essaye d'avoir à mes côtés, cette figure paternel qui me manque. Du moins j'ai essayé. Cody Rhodes, Chris Jericho, Wardlow... J'essaye de les impressionner. De montrer que je suis fort, que je n'ai besoin de personne pour briller - que je suis la lumière. Mais en réalité, cette lumière cache une vrai part d'ombre. Elle cache la réalité, le reflet de ma propre personne : faible et perdue. VIPRESS – Approche... Approche... Viens te joindre à moi. Une voix, une voix sifflait, littéralement, dans mon oreille. Je me convaincs de ne pas être fou, mais je devais satisfaire ma curiosité. D'un pas presque mécanique, je me dirigeai dans le couloir et regardai, de part mon balcon, toute cette foule rire aux éclats. Rire sans moi dans une funeste musique ! Je me repentis de ne pouvoir les rejoindre et me dirigeait vers cette voix, que dis-je, ce sifflement mon montrant le chemin. Je ressentais un terrible effroi et déposant la paume de ma main sur la poignet dorée de la porte. Comme-ci quelque chose de maléfique, d'innommable s'y trouverai derrière. Bien sûr que la peur m'envahit, mais je me devais, une fois de plus, de porter le masque du personnage que je me suis crée. Doucement, sans bruit, j'ouvris délicatement cette porte et elle était là ! Le dos tourné, j'admirai la voluptuosité de ses formes, je ne pouvais distinctement me rendre compte si elle était vêtue ou non, mais sa longue chevelure, neige et centre épousait parfaitement son dos jusqu'à ses cuisses à m'en faire rougir. Tout en se maquillant les lèvres d'un rouge écarlate, elle s'adressa une nouvelle fois à moi tandis que je mourrais d'envie de la rejoindre, de la toucher.  VIPRESS – Sache Maxwell, que devant moi, tu es comme nu. Je te vois tel que tu es, faible, seul et triste voulant combler un vide similaire à un puits sans fond. Tu peux retirer le masque qui orne ton visage, c'est d'une excessive immaturité. Il est inutile de te cacher derrière les apparences, car ce soir, en cette nuit lugubre, tu vas mourir. Tu agoniseras de ma main. Et même en t'annonçant cela, tu seras incapable de fuir, car aujourd'hui, tu m'appartiens, tu as envie de mourir pour moi. Tu as envie de goûter l'ivresse de mes lèvres. Humer mon parfum démoniaque. Sentir mon corps s'enticher du tien, te dominer et te couper le souffle. Je le sais, cela fait partie de ton destin que je tiens entre mes mains. Je fus figé. Tandis qu'elle se retournai vers moi, je ne pu m'empêcher de l'envie de découvrir son visage. Ses yeux, tout comme ses mots étaient forts et ténébreux. Je me souviens encore de ce visage, ne présentant aucune peur, aucune hésitation, mais bien l'envie de me détruire. Malgré ma frayeur, mon principal défaut refit surface, l'envie. J'ai toujours eu envie d'obtenir le regard des autres, envie d'obtenir leurs richesses afin de me pavaner tel un paon pour montrer ma supériorité. Bientôt, je devrais affronter Vipress. Une deuxième femme, pour une deuxième défaite... Je le sais, dit comme celà, tout semble absurde, vous me croyez fous mais mon masque est à présent tombé. Je décrie les femmes, car je les sais plus fortes que moi. Je sais que par rapport aux stéréotypes de notre société, cela peut paraitre faible de perdre contre une femme et c'est en cela que je suis le plus terrorisé. Qu'adviendrai-je après une nouvelle défaite ? Je tomba sur le genoux sous le poids de la pression me tenant la tête. Tandis qu'elle s'approchait de moi, tel une déesse, une reine venant de l'enfer.  Je voulais crier, appeler de l'aide comme je l'aurais fait si Wardlow avait été prêt de moi, mais aucun mots ne voulaient sortir de ma bouche. Elle était maintenant, debout en face de moi, supérieur à moi. Je leva les yeux scrutant chaque parcelle de son corps magnifique. Elle était nue de ses chevilles jusqu'aux cuisses. mon regard glissais jusqu'aux courbures de ses hanches affublées d'un corset de cuir offrant plus de volupté à sa poitrine. Ses lèvres, magnifiquement dessinés, arboraient un sourire en coin, hautain et sûr d'elle, tandis que son regard restait froid et ténébreux. Elle tendit la paume de sa main devant mon visage. Dessus, un cœur sanguinolent battait encore, dégoulinant sur le sol et nous plongeant dans une marre de sang. VIPRESS – L'homme est plus faible que la femme Maxwell. Chaque femme a un pouvoir que l'homme ne peut contrôler. Même si tu sais ton existence menacée, tu ne peux succomber au désir d'une femme qui titille tes pulsions. Il y a des millénaires, Adam et Eve vivaient, immortel, au jardin d'Eden. A l'époque, Adam et Eve étaient deux êtres égaux. J'ai discuté avec Eve, je lui ai présenté le fruit défendu en lui promettant que si Adam mange dans sa main, elle lui sera supérieur pour l'éternité. Eve est alors parti présenter la pomme à Adam et celui-ci l'a dévoré sans même poser de question, se soumettant à la Femme. Aujourd'hui, une femme n'a pas besoin de se mettre en avant par rapport aux hommes. Aujourd'hui une femme, laisse l'homme se pavaner d'être le meilleur, car elle sait qu'elle lui en est supérieur. Et j'avoue que vous donner en spectacle et vous battre pour nous est enivrant. Je tiens dans la paume de ma main, un cœur sanguinolent représentant ton destin à la LoW. En critiquant les femmes, tu as exposé ton cœur au monde. Aujourd'hui, tu vas le dévorer dans la paume de ma main. Tu perdras ainsi tout crédibilité, toute aura dans la fédération. Si je te le dis, c'est parce que je sais que tu exécuteras mon ordre. Tu te soumettras à moi. Maintenant, mange ! Mange ce coeur pour ta Vipress et détruis, devant moi, ta carrière à peine commencée. It's time to die for your Vipress ! Mon cœur s'affola dans ma poitrine. Tandis que ma bouche s'approchait machinalement vers ce coeur encore fier et battant. Je ne ne puis m'absoudre de cette fatalité. Au fond de moi je le sais. Depuis la nuit des temps, l'homme se bat pour montrer sa force à la femme. L'homme se bat pour obtenir des richesses pour sa femme. L'homme attire l'attention à lui, provoque des guerres, vit pour être aimé par une femme. Je n'en n'échappe pas à la règle. Je me rend compte aujourd'hui, en mordant dans ce coeur sanguinolent, que je suis faible. La douleur dans ma poitrine m'est insoutenable, mais je ne peux m'empêcher de gloutonner ce coeur qui est le mien. Je suis l'Homme, à ma place, en dessous de la Femme. En avalant chaque bouchée sur le creux de sa main, mes genoux au sol trempé dans le sang, je remet mon destin entre ses mains. Je suis prêt à le briser si elle me le demande. Uniquement pour la satisfaire. - C'était une nouvelle soirée mondaine et lugubre comme j'ai en haine - me soumettant comme tous ces gueux, offrant ma richesse, ma vie, mon souffle. Je me retrouvais alors dans mon lit, l'esprit agité tandis qu'elle caressait mon cou. Est-ce un rêve, un cauchemar ou juste le reflet du tourment qui m'attend. Cette semaine, j'affronterai Vipress, et comme face à Giulia j'exposerai ma faiblesse et me soumettrai.  VIPRESS – Maxwell, darling...I'm comin' |
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